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toutsurlesjeuxvideos

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30 août 2006

170 jeux a venir

Alan Wake Xbox 360,PC

Genre:Action-aventure

Sortie:2007

Parti chercher le repos dans une modeste ville de l'état de washingto,Alan Wake,le héros a la malchance d'y decouvrir l'horreur.

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30 août 2006

170 jeux a venir

Ace Combat Zero : The Belkan War Playstation 2

Ace Combat Zero : The Belkan War Playstation 2

Genre:Action

Sortie:automne

Sixième sortie pour le shoot qui vous envoie au septieme ciel.les chasseur des eightys y seront a l'honneur.

9 août 2006

Condemned

Branchez les trouillomètres, Condemned est là. après un passage remarqué sur Xbox 360, le titre glauque de Monolith arrive finalement sur PC. Loin des effets brillants et lumineux, Condemned fait le choix de la noirceur, de la crasse et du glauque. Après F.E.A.R., Monolith confirme que le temps du joyeux No One Lives Forever est bien révolu et que le studio est un as en matière de peur primaire.

Condemned PC

Journée presque ordinaire pour Ethan Thomas, agent du FBI venu inspecter les lieux d'un crime sanglant, commis par un serial killer de plus. Les temps sont étranges dans cette ville où la criminalité augmente de manière inquiétante alors que, partout, des oiseaux sont retrouvés morts, le cerveau réduit en purée. En pleine collecte d'indices, voilà qu'Ethan se retrouve K.O, voyant s'enfuir, avant de sombrer, son agresseur lui ayant dérobé son arme. Deux policiers assassinés, un agent du FBI comme principal suspect. Soutenu par son amie Rosa, avec qui il restera en contact téléphonique, ainsi que par un homme mystère qui en sait long, c'est à Ethan de faire la lumière sur une affaire trop sombre tout en évitant la police. Bienvenue dans Condemned, un thriller aux "frontières du réel", plus glauque qu'un Max Payne, plus malsain qu'un Silent Hill.

test Condemned PC Super, j'ai trouvé un oiseau mort.

Avant toute autre chose, Condemned est un jeu d'ambiance. Pas vraiment un FPS, pas vraiment un survival horror, il est un peu tout à la fois, rappelant Doom 3 ou encore Silent Hill, voire même Manhunt. On entendra sans doute dire cela à plusieurs reprises, mais le jeu de Monolith parvient tellement bien à vous faire flipper, que le moindre bruit deviendra source d'angoisse, même lorsque c'est vous-même qui l'aurez causé en vous cognant dans un objet quelconque traînant sur le sol. Pourquoi une peur aussi prononcée ? D'abord parce que Condemned est sombre et pourvu d'un design soigné. Du squat insalubre peuplé de camés fous furieux, à la bibliothèque incendiée en passant par le métro désaffecté, les lieux que vous allez explorer sont tous délabrés, et éclairés par de minces filets de lumière blanchâtre projetés par une lune malveillante. Malsain, c'est le mot, puisqu'abritant toutes sortes de rebus criminels, les décors sont sales et on y trouve des cadavres d'oiseaux à tous les détours. En progressant, on a presque l'impression de sentir l'odeur pestilentielle qui peut parfois y régner. Avec son grain d'image grossier et cette lampe torche qui éclaire aussi bien qu'un briquet, difficile de ne pas passer son temps à se demander ce qui peut bien provoquer un bruit de chute, un feulement, un chuintement, et je ne parle pas des cris. On a bien raison d'avoir peur.

test Condemned PC La mise en scène est très "roots", mais efficace.

Malgré ses airs de FPS, Condemned laisse peu de place aux armes à feu. Quand vous en trouverez une, soyez certain qu'elle ne comptera que quelques maigres munitions, 2 cartouches, un demi-chargeur, un barillet à moitié vide. C'est donc avec des armes blanches qu'il faudra vous défendre. Arrachez une canalisation, ramassez une pelle, un bout de bois, une hache, un coupe papier, n'importe quoi. Pour vous battre, vous disposez de ce que vous trouvez, qui vous servira à frapper ou à parer. Et mieux vaudra rapidement saisir le timing afin de ne pas vous faire tatanner la tronche comme rarement. Pour compléter les combats, Ethan possède également un taser lui permettant d'étourdir momentanément ses adversaires et peut aussi leur lâcher quelques fourbes coups de pied qui les maintiendront au sol. Autant le dire tout de suite, les combats de Condemned font preuve d'une grande violence, laissant ressentir toute la puissance des coups portés en pleine tête et la douleur qu'ils infligent. Aussi bien sur "eux", que sur vous. A les voir dans les premiers temps, on pense que les junkies rendus fous ne sont pas une grande menace mais après quelques heures, on constatera leur capacité à surgir de l'ombre, à se cacher ou à profiter du fait que vous soyez en train de latter un de leurs potes pour venir vous frapper. Ajoutez à cela une attitude assez terrorisante, et vous aurez une idée de pourquoi on avance toujours en transpirant, avec cette sensation déplaisante d'être englué dans le regard haineux d'une créature à peine humaine. Si, si, vous verrez. Le rôle de la bande-son dans cette montée de trouille n'est évidemment pas négligeable. De même, à plusieurs reprises, des effets de mises en scène viendront ponctuer l'action, la caméra ne quittant jamais la vue subjective lorsque vous êtes poussé au bas d'un escalier ou qu'un psychopathe vous met la tête en vous maintenant dans son étreinte.

test Condemned PC Eventrer une porte à coups de hache est assez jouissif.

Mais Condemned abrite bien d'autres éléments d'ambiance qui viennent épaissir un peu plus l'atmosphère irrespirable. Sachez ainsi qu'Ethan ne passe pas tout son temps à errer la peur au ventre ou à donner des coups de pelle. A l'occasion, il peut aussi se mettre à chasser des indices dans un coin de pièce, en se servant d'outils amusants grâce auxquels il peut détecter des substances organiques ou des empreintes. Il lui suffit ensuite de les collecter avec d'autres outils et d'envoyer ces scans à sa copine Rosa. Et ainsi le scénario peut-il lentement se dévoiler à nous. Pour repérer les preuves, l'agent du F.B.I. compte sur son instinct, qui s'accompagne d'un changement de grain de l'image et, surtout, de visions délirantes et cauchemardesques.

test Condemned PC La collecte d'indices ne laisse pas suffisament de liberté au joueur.

Mais tout revers a sa médaille - ou plutôt le contraire mais j'ai pas envie d'effacer mon texte - et Condemned doit malheureusement subir quelques agressions en règle. Commençons par la peu habille façon dont les développeurs s'efforcent de nous garder dans la progression linéaire et scriptée du jeu, avec un personnage parfaitement incapable de sauter par-dessus n'importe quel objet obstruant une porte ouverte. Un défaut souvent agaçant à la longue, d'autant plus que le level design n'en compte pas moins une flopée de pièces totalement vides et qu'on ira explorer pour rien, ce qui peut énerver si l'on considère les déplacements très lents du personnage. Mais ce n'est pas là le plus gros reproche qu'on souhaite adresser au jeu. Clairement, Condemned passe à côté d'un gameplay qui lui manque. L'intégralité des puzzles et énigmes sont bien trop simples à compléter. En premier lieu, tout ce qui concerne la collecte d'indices est entièrement automatisée. Si l'on peut être heureux qu'il nous soit signalé à quel moment les chercher (sinon autant se jeter de suite par la fenêtre), il est dommage que le bon outil de recherche, puis de collecte, soient automatiquement sélectionnés et qu'il ne nous soit pas possible de faire nos propres essais. En conséquence, le côté enquête de police en souffre grandement, cédant trop de place au côté film noir, avec un joueur passif. Les autres énigmes sont relatives à la progression, et là encore, tout nous est indiqué à l'écran. Une porte est bloquée ? On vous dit que vous devez trouver une hache pour la défoncer. Une grille ? "Pied de biche nécessaire". Etc. Outre le fait que Condemned ne risque pas de vous faire chauffer le cerveau, on ne peut que déplorer des mécaniques de jeu aussi simples et datées. Pas de panique, il ne s'agit pas de dire qu'on s'ennuie, mais le jeu aurait certainement gagné à tenter la carte de la diversité et il est indubitablement regrettable que le joueur ne se sente pas plus investi dans l'enquête.

test Condemned PC Mais non c'est pas violent. Pensez donc.

Quelques autres écueils fragilisent encore un peu la coque de ce fier navire. Si le design de Condemned est en tout point admirable, même si beaucoup lui reprocheront d'être trop sombre, il faut reconnaître que la réalisation technique n'est pas vraiment à la hauteur. Il est vrai que l'on peut arracher un paquet de choses des murs pour se battre, mais globalement, l'interaction avec les décors est somme toute limitée. Les textures manquent de finesse, et on déplore des éclairages dynamiques un peu légers. Notons encore, la faiblesse de certains détails pourtant pas si anodins que ça, comme le fait qu'un voilage ne se soulève pas à votre passage, agissant plutôt comme un mur impossible à traverser. En contrepartie, on peut féliciter la gestion du moindre rai de lumière savamment positionné afin d'en montrer un peu, mais pas trop, ou encore l'animation des personnages, notamment lorsqu'ils tentent vainement d'empêcher le sang de couler de leur oreille déchirée. Mais malgré tout cela, rien à faire, une fois que l'on a suivi Ethan sur les lieux de ce crime par où tout a commencé, il est hors de question de le laisser poursuivre seul. S'il n'est pas parfait, Condemned n'en n'est pas moins l'un des jeux les plus prenants et flippants de cette année.


En Bref...

Graphismes 15/20

S'il sait placer les lumières, Condemned se montre très léger sur leur gestion dynamique, la physique est sommaire et les textures souvent peu détaillées. Mais en termes de design et d'atmosphère, c'est une grosse claque.

Jouabilité 14/20

La maniabilité ne pose aucun souci. Le gameplay se montre finalement très (trop) simple et plus que bien d'autres jeux, Condemned se révèle, avant toute autre chose, être un jeu d'ambiance.

Durée de vie 14/20

Comptez une douzaine d'heures environ, ce qui reste honorable pour un jeu de ce type. Vu sa consistance, plus pourrait bien provoquer l'overdose de toutes façons. En revanche, il va de soit que rejouer ne présente pas d'intérêt.

Bande son 17/20

La bande-son est maîtrisée de bout en bout avec des thèmes musicaux extrêmement discrets mais des bruitages terrorisants. Le moindre son devient source de stress et certains effets lugubres se chargent d'aider à garder un doute sur le caractère paranormal de tout ça. Et les hurlements pleins de haine et de folie des ennemis sont une pure horreur.

Scénario 17/20

Le scénario ne ferait pas tâche dans un thriller au cinéma, ce dernier s'amusant même à glisser quelques fausses pistes. Plus généralement, l'ambiance palpable du jeu est une merveille à déguster chez soi, dans le noir, avec le son bien à fond.

Note Générale 16/20

Condemned puise dans les bas-fonds de nos peurs les plus primaires : la peur du noir, la peur de ce qu'on ne voit pas, et la peur de ce qui pousse des cris bizarres. Cette atmosphère pestilentielle et horrifiante enverrait au tapis les ténors du survival horror, en particulier quand on la couple à la violence des combats. Dommage cependant que le gameplay soit aussi tristement dirigiste, Monolith ne laissant pas la moindre initiative au joueur.

Condemned PCCondemned PCCondemned PCCondemned PCCondemned PCCondemned PCCondemned PCCondemned PC

9 août 2006

Blood Rayne 2

Miss Rayne doit à son statut d'être mi-vampire mi-humaine toutes sortes d'avantages. Ainsi elle ne souffre pas des affres du temps et des rides et n'a pas besoin de dormir. Bon c'est sûr, elle est un peu obligée de se nourrir salement et d'être constamment affublée de deux énormes couteaux Ginsu 2000 scotchés aux bras, mais que voulez-vous, on n'a rien sans rien en ce triste monde.

Blood Rayne 2 PC

Finies les tristes années noires de la Seconde Guerre mondiale, cette année, Rayne rejoint le monde moderne dans sa lutte contre les viles créatures de la nuit que sont ses proches cousins les vampires. La plantureuse chasseuse toute de cuir vêtue repart donc au combat dans un beat'em all toujours aussi sanglant, voire même encore plus. Sur le fond, les connaisseurs du premier volet retrouveront rapidement leurs marques en manipulant Rayne qui se nourrit toujours de manière aussi lascive à même la jugulaire de ses adversaires, avant de leur planter ses deux joncs d'acier dans l'abdomen. On doit cependant noter l'apparition de deux nouveaux accessoires de mode dans la panoplie de la donzelle, en commençant par son harpon grâce auquel elle peut désormais se saisir d'un ennemi et le projeter, de préférence sur un élément pointu du décor. Des actions contextuelles nombreuses et sympathiques avec lesquelles on sera souvent amené à jouer, en balançant des vampires dans une benne à ordures pour la faire exploser ou dans un feu de cheminée, par exemple. Amusant. On notera d'ailleurs que l'interaction avec les décors concerne également les déplacements de Rayne qui est aujourd'hui capable de se balancer façon Prince Of Persia et même de glisser sur des rails (oui, comme Tony Hawk).

test Blood Rayne 2 PC Parce que Rayne aussi à droit à sa fontaine d'eau.

Autre ajout cosmétique, une arme à feu, ou plutôt à sang puisque les pistolets dragons utilisent l'hémoglobine en guise de munitions et qu'il faudra donc les nourrir au même titre que Rayne. Des armes assez contraignantes puisqu'ayant le cruel défaut de s'alimenter aux veines de leur propriétaire lorsqu'elles sont à sec. Et leur utilité finalement très relative en combat en fait un ajout assez dispensable, en dehors de quelques situations précises où leur usage sera obligatoire.

Penchons-nous donc sur ce qui fait le coeur du jeu : la baston. Adoptant une esthétique des combats assez stylée, Blood Rayne 2 offre des combos plutôt percutants et des mises à mort lors des morsures particulièrement sanglantes, allant jusqu'à trancher en deux dans le sens de la hauteur la victime clairement pas consentante. Malheureusement, ces combos pour jolis qu'ils soient ne sont pas tellement nombreux - une douzaine - et on en fait assez rapidement le tour. Un problème qui renvoie directement à celui du premier opus, à savoir que Blood Rayne 2 se montre d'abord séduisant avant de s'installer dans une confortable redondance aux accents un peu trop lassants. On parvient néanmoins à se satisfaire de ces attaques bien rendues et aux effets dévastateurs, prouvant que Rayne sait entretenir ses lames qui ne craignent ni les légumes, ni les clous rouillés et certainement pas les os.

test Blood Rayne 2 PC Evitez les zones sous le soleil.

Afin de compléter ses possibilités d'action, notre aguicheuse démembreuse dispose de pouvoirs pas très normaux, dits paranormaux dans le jargon des médiums. Des pouvoirs bien sûr limités par une jauge de Rage que l'on remplit notamment par le biais des mises à mort pendant que l'on se nourrit. Le mode Rage lui permet ainsi d'utiliser de nouvelles attaques plus puissantes que les attaques simples, pendant que la Célérité fera office de bullet time arrangé. Enfin, la curieusement nommée vision dilatée donnera à Rayne la possibilité de voir ses ennemis à distance ou de repérer les chemins à emprunter. Pratique quand votre objectif se cache dans un level design pas toujours très limpide. Profitons en effet de la transition pour signaler que les phases de plates-formes acrobatiques sont parfois un peu confuses.

test Blood Rayne 2 PC Avec la vision d'Aura, plus rien ne vous échappera.

Comme je le disais, Blood Rayne 2 a vraiment de quoi séduire mais s'essouffle malheureusement un peu vite. En premier lieu, certains lui reprocheront un manque de variété dans les combats trop limités. Mais c'est sans doute essentiellement son niveau de difficulté qui lui fait défaut. Du côté de l'exploration, malgré une ou deux zones peu claires, le joueur est trop assisté par des cut scens qui lui montrent d'emblée ce qu'il a à faire, ainsi que par la fameuse vision dilatée qui donne de suite la réponse. Quant aux combats, il est rare qu'ils posent de réels problèmes. Même contre une horde d'ennemis, Rayne est trop bien équipée pour survivre, le mode Rage mettant sérieusement à mal ses adversaires. Seuls quelques boss parviendront à opposer une véritable résistance. Et une attaque comme le Ghost Feed qui permet d'envoyer son âme se nourrir pendant qu'on se bat ne donne guère de chances supplémentaires aux vilains. Un problème qui ne fait que renforcer la petite sensation de lassitude déjà évoquée. Pour autant, on ne condamnera pas le jeu qui a de quoi attirer les amateurs peu exigeants en quête d'un titre assez gore et passablement divertissant.

Petit point sur la réalisation qui varie selon les supports avec une Xbox qui accueille la version le plus présentable du jeu, offrant des graphismes plus fins et colorés pendant que la version PS2 souffre d'une définition moins précise et d'un brin d'aliasing. La déclinaison PC quant à elle fait un peu trop penser à un portage Xbox pour convaincre pleinement. Quoi qu'il en soit, on regrette la présence de bugs de collision sur tous les supports et de clipping.


En Bref...

Graphismes 14/20

En bon portage du jeu console, Blood Rayne 2 en subit les défauts habituels en se montrant en deçà des attentes actuelles sur support PC, tant en matière d'effets que de modèles 3D et textures. Le tout reste correct.

Jouabilité 14/20

Simple à prendre en main, le titre offre une bonne dose de baston sanguinolente et défoulante mais par manque de variété dans ses combos et par sa trop grande facilité, il laisse s'installer une vilaine répétitivité qui gâche l'expérience. Notez que sur PC, un pad est vivement recommandé.

Durée de vie 12/20

Linéaire et assez facile, Blood Rayne 2 occupe tout juste une petite dizaine d'heures. Une petite moyenne dans le genre.

Bande son 13/20

Pas vraiment le point fort du jeu qui ne contient que des thèmes assez anecdotiques et des effets un peu trop exagérés. Le doublage très stylé arbore un aspect kitsch plutôt amusant.

Scénario

-

Note Générale 14/20

Au final Blood Rayne s'en sort mieux que son aîné sans pour autant nous arriver exempt de défauts. Un peu trop radin sur les combos et l'originalité, il compense par quelques actions contextuelles divertissantes. Sa réalisation mi- figue mi-raisin n'empêchera pas les amateurs de la première heure de trouver là un petit jeu agréable.

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9 août 2006

Black And White 2 : Le Combat Des Dieux

Le phénomène de vitriolage d'une licence vidéoludique est dans l'air du temps. Et 'c'est dark, c'est bath' le nouveau slogan des Jak, Prince et autre Sonic, n'est pas forcément le seul apanage des héros consoles. La projection de Black And White 2 vers un synopsis chuintant de morts vivants est ainsi le credo de cet add-on, qui confinerait, par voie de conséquence, l'original à l'ennui gentillet d'une promenade dans les décors de Baudelaire - ce qui n'est pas loin d'être l'opinion de certains par ailleurs... La Bataille Des Dieux est donc de prime abord une sombre griffure dans un jeu un peu ronflonflon, ou si vous trouvez l'expression trop polie : un bon coup de pied aux fesses.

Black And White 2 : Le Combat Des Dieux PC

Les morts-vivants donc. Anciennement Aztèques, leur chair a été détroussé par la morsure de la décomposition et le passage des vers gloutons, si bien qu'ils appartiennent désormais à cette catégorie de monstres qui claquent des dents en marchant. Vous situez ? Bon, eh bien cette coll-os-al armée n'aurait certainement pas pu parcourir les 6 pieds qui l'éloignaient du plancher des vaches sans un petit coup de pouce divin. Surprise, donc, au sein de la saga Black & White : un dieu vous fait désormais face, égal à vous, si ce n'est supérieur, dans son influence et sa puissance. Ce Gozer de l'Eden doit lui-même son réveil à la dernière frange armée des Aztèques, survivants d'un conflit dont vous êtes précédemment sorti vainqueur. Tout le monde a donc bien les crocs et vous promet un spectacle du feu de dieu, dés que le soleil se couche, ce qui ne tarde pas puisque notre sympathique belligérant nécrologique éteint la lumière assez rapidement.

test Black And White 2 : Le Combat Des Dieux PC Un jeu très idiot : "rallumer" le monde pour que l'autre Dieu l'Père aille réteindre.Ca peut durer des heures comme ça.

Ce dernier, qui constitue justement une première, est, tranchons dans le vif tout de suite, la seule addition notable de l'add-on. Dit ainsi, ça se présente pas très bien mais commençons déjà par juger du plaisir qu'apporte la présence de cet adversaire. La difficulté est la première bénéficiaire, et ce, d'entrée de jeu. Toutes les techniques de raccrocs que l'on s'amusait à employer dans le titre original pour clore les missions en moins de deux peuvent désormais être utilisées contre vous. Protéger un village à l'aide d'un miracle, balancer de grosses pierres ou des boules de feux à distance, utiliser le bouclier, tout ça le boss de l'autre camp sait le faire. Et il le fait même plutôt bien. Du moins, pour ce qui concerne le maniement des miracles et des objets pour frapper.Il est très plaisant de se voir ainsi opposé une résistance concrète et des attaques un peu plus malignes. Mais, dieu ou pas, notre équivalent maléfique reste un sans coeur qui envoie ses troupes avec un timing d'une triste régularité, et qui ne se soucie guère de la tournure dramatique que prend un affrontement entre sa créature, gros singe dégueulasse, et nos troupes, 10 fois trop nombreuses pour elle. L'inverse marche aussi avec notre créatures et ses troupes en nombre trop réduit. Bref, si ce boss est un adversaire apte à créer du stress et du fun, il reste loin, très loin d'une hypothétique opposition humaine.

test Black And White 2 : Le Combat Des Dieux PC Le titre garde toujours ses petites touches d'absurdités sooo british...

A part ça qu'y a-t-il de nouveau dans La Bataille Des Dieux ? Deux nouvelles créatures jouables, oui, on s'en serait un peu douté qu'il y aurait de ces bestioles. Tout d'abord le Tigre, qui n'était présent que dans l'édition spéciale de la version d'origine, et la Tortue, chouette animal, dont l'association avec une divinité fera remonter quelques souvenirs aux lecteurs de Ca. On poursuit avec quatre nouveaux miracles assez puissants qui ne sont vraiment pas du luxe avec cette difficulté revue à la hausse. En fait, vous pourrez oublier tous les sorts classiques devenus trop faiblards, comme la boule de feu, pour vous concentrer sur les météorites, les incantations, et surtout la coulée de lave, nouvelle star des miracles offensifs, sans aucun doute permis. On remarque aussi une petite subtilité avec le mode Miracle expert qui vous permettra de consommer moins de points par lancé, avec en contrepartie des déclenchements davantage houleux. Tous ces nouveaux miracles sont certes rigolo (surtout la lave, qui permet d'appeler au Pompeï toutes les 5 minutes), mais ils ne peuvent prétendre renouveller ne serait-ce qu'en surface un gameplay qui ne manquait pas vraiment de gros effets spectaculaires, ne serait-ce que pas la présence des Merveilles. Et là, catastrophe, car nous venons de faire le tour exhaustif des ajouts en présence.

test Black And White 2 : Le Combat Des Dieux PC La coulée de lave doit être utilisée avec pas mal de finesse si vous ne voulez pas perdre trois quarts de vos effectifs.

C'est autant l'absence d'une vraie plus value quantitative qu'une grosse frustration dont nous afflige Lionhead. Car, les oripeaux de cet adversaire divin nous rappelle surtout cruellement ce mode multijoueur qui manque encore à l'appel. Le fait de pouvoir choisir la créature qui nous a accompagné il y a quelques mois nous fait penser : mais où sont les nouveaux joujoux ? Où sont les bidules débiles très "bac à sable" que l'extension "L'île aux créatures" du premier Black & White avait au moins eu le mérite d'apporter ? Deux bestioles supplémentaires, voire une seule si on met à part le Tigre, 3 cartes jouables, certes grandes mais pas franchement différentes, et affligées du même filtre grisatre de début de partie, quelques nouveaux miracles, tout cela n'est pas bien folichon. Il est aussi regrettable que le soft, qui n'était pas un modèle d'IA et de pathfinding, n'ai pas profité d'un petit nettoyage de code. Enfin, la stature un peu plus sérieuse et violente de l'histoire ne passione pas franchement. Trop manichéen tout ça. Heureusement, certaines quêtes annexes viennent offrir un peu de second degré, toujours avec cet humour British dont la bande à Molyneux est coutumière. Mais bon, en l'état, seule la difficulté assez accrocheuse et les bons moments de rigolade avec les coulées de lave évitent à cet add-on d'être totalement insignifiant.


En Bref...

Graphismes 17/20

Au rayon de l'épate technique, le titre garde sa bonne place malgré les mois qui défilent. On ne constate pas de grosses améliorations, même si certains effets ont bénéficié d'une légère retouche. Par contre les nouveaux miracles, la coulée de lave en tête, caressent l'iris dans le sens des cils.

Jouabilité 14/20

La présence d'une opposition divine bonifie la difficulté du jeu. Ce dieu sait se défendre et attaque avec un chouïa plus de concertation que nos pauvres Aztèques du titre d'origine. Mais sorti de ce bon point, le joueur peut poliment capitaliser sur ce qu'il connaît sans jamais devoir s'attendre à quelques subtilités inédites. Le nouveau sort de coulée de lave est peut-être le seul paramètre à prendre en compte si vous voulez élaborer des stratégies un peu plus complexes, et rigolotes.

Durée de vie 10/20

Trois cartes, même grandes et bien remplies, c'est peu. Surtout quand l'objectif et le cheminement pour obtenir la victoire restent les mêmes. Le tour des nouveautés se fait en une petite heure de jeu, soit à peu près 1 sixième du total. De fait, il semble raisonnable de penser que beaucoup d'entre vous en resteront là et ne recommenceront pas le schmilblick.

Bande son 16/20

Dans la lignée de l'original, c'est propre, soigné, avec de jolies colorations lorsqu'on passe sur un village au style assez africain et un concert de douleurs aux abords des lignes ennemis. Les voix sont bien rendues mais on a quand même rapidement du mal à supporter sans sourire le doublage du grand méchant, dont le synthétiseur de voix a du être réglé sur "baryton fiévreux vous parle en direct d'une cave".

Scénario 12/20

L'armée des morts-vivants apporte au moins un peu d'humour dans ce synopsis très manichéen et pas franchement finaud. Dans l'ensemble, ça se résume à "ce n'est pas possible ! Je suis pourtant le plus puissant des dieux !" Du Dragon Ball entre sommités divines, en somme.

Note Générale 12/20

On ne frémit jamais devant La Bataille Des Dieux, tout au plus on s'accroche à une difficulté bien réglée ou a quelques mécanismes extravagants telle la coulée de lave, et on éprouve quelque plaisir coupable à retrouver sa créature. Mais l'ensemble reste bien léger, et l'envie de continuer s'effiloche à la mesure de ces parties très, trop, similaires au titre d'origine. Manque de contenu, manque d'ambitions, manque d'idées, on savait que tout n'est pas rose pour Lionhead en ce moment (et le ton du jeu en est d'ailleurs symbolique), mais il n'y a aucune raison pour que vous en payez le prix fort.

Black And White 2 : Le Combat Des Dieux PCBlack And White 2 : Le Combat Des Dieux PCBlack And White 2 : Le Combat Des Dieux PCBlack And White 2 : Le Combat Des Dieux PCBlack And White 2 : Le Combat Des Dieux PCBlack And White 2 : Le Combat Des Dieux PCBlack And White 2 : Le Combat Des Dieux PCBlack And White 2 : Le Combat Des Dieux PC

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9 août 2006

Agon : Le Mystere Du Codex

Fruit du travail d'une toute petite équipe, Agon est un jeu d'aventure qui, à l'origine, était prévu pour être distribué sous la forme de 14 épisodes en téléchargement payant. Le premier est d'ailleurs sorti en septembre 2003 et deux autres ont suivi. Alors que l'on attend actuellement le quatrième, Micro Application a rassemblé les trois premiers et nous les propose aujourd'hui sous la forme d'un CD vendu à petit prix dans le commerce.

Agon : Le Mystere Du Codex PC

L'histoire se déroule au début du XXème siècle, en 1903 plus précisément. Le professeur Samuel Hunt du British Museum de Londres reçoit une lettre anonyme faisant état d'une découverte importante, d'un mystérieux artefact qui pourrait se révéler être d'une importance capitale. Piqué par la curiosité, notre éminent chercheur va mener l'enquête. On s'aperçoit d'ailleurs très vite du découpage en trois séquences du jeu qui constituent autant d'étapes du voyage du professeur. La première aura lieu au sein même du British Museum, la deuxième nous emmènera en Laponie et la troisième se déroulera dans des contrées nettement plus exotiques, à Madagascar. Inutile de vous dire qu'on reste un peu sur sa faim au niveau scénaristique puisque l'épilogue n'en est en fait pas vraiment un, vu qu'il aura une suite. En fait, si on était méchant, on pourrait même dire que le jeu se termine au moment où ça commençait à devenir intéressant. Nombre de joueurs risquent donc d'être frustrés de cette "fin" en queue de poisson.

test Agon : Le Mystere Du Codex PC Arrivée en Laponie, dans une région qui est très accueillante comme vous le voyez.

Au niveau du gameplay, on se retrouve en présence d'un très classique jeu d'aventure point & click se déroulant en écran par écran (à la Myst). Il est possible de regarder autour de soi grâce à la prise en charge de la fonction 360 degrés. On pense immédiatement aux vieux jeux Cryo utilisant le moteur Omni 3D. Petite originalité, lors des déplacements entre deux écrans, on a droit à un petit effet qui tente de représenter l'avancée du professeur. Sympathique, même si cela ralentit le rythme du jeu, puisqu'il faut attendre un peu avant que le nouvel écran s'affiche. Tout au long de l'aventure, il va vous falloir ramasser quelques objets pour les utiliser ensuite au bon endroit, mais surtout, résoudre des énigmes qui sont loin d'être à la portée du premier venu. La difficulté est bien au rendez-vous. On serait tenté de dire "heureusement", puisque le jeu se révèle assez court. Les trois lieux ne sont vraiment pas assez vastes. La durée de vie n'est pas formidable. Signalons aussi qu'en plus de l'aventure principale, vous pourrez jouer à deux jeux de plateau.

test Agon : Le Mystere Du Codex PC Voici le lieu le plus réussi du jeu. Les autres décors restent assez ternes.

La progression pendant le jeu ne se fait hélas pas sans heurts et on constate que le gameplay connaît quelques lacunes. Au niveau de la récolte des objets tout d'abord, il faut bien veiller à ne rien laisser passer puisque si vous avez le malheur d'oublier quelque chose et de changer de lieu, vous serez tout simplement bloqué car il vous manquera un item indispensable à la suite de l'aventure. Cela m'est arrivé en Laponie. Alors qu'il s'agissait de guérir un chien malade grâce à un médicament, ce dernier se trouvait dans la gare qu'Hunt venait justement de quitter. Et impossible d'y retourner puisque le traîneau le permettant n'était plus là. Dans ces cas là, les seules solutions sont de reprendre une ancienne sauvegarde, ou de recommencer purement et simplement. Ce genre de bug de progression est vraiment inacceptable dans un jeu d'aventure moderne. Moins grave, mais tout aussi agaçant à la longue, il est impossible de prendre avec soi certains documents pourtant indispensables pour résoudre les énigmes. Il faudra donc vous munir d'un papier et d'un stylo pour noter tous les indices que vous pourriez rencontrer (numéros de téléphone, signification de symboles runiques, langage Morse...). Certainement un artifice pour essayer de faire faire au joueur quelques allers-retours et ainsi augmenter un peu la durée de vie. Personne n'est dupe. Dernier petit reproche à faire : si le jeu est en anglais sous-titré en français, plusieurs textes n'ont tout simplement pas été traduits. C'est le cas de certains livres, non essentiels pour la progression, mais qu'il aurait quand même été sympathique de retrouver dans la langue de Molière. Au final, Agon n'est pas foncièrement un mauvais jeu, mais son manque d'envergure, ses quelques problèmes de gameplay et sa réalisation très moyenne le réserve vraiment aux amateurs du genre en manque.

le 09 mars 2006


En Bref...

Graphismes 11/20

Résolution limitée à 800x600, personnages assez sommaires et décors très inégaux (plutôt jolis à Madagascar, mais franchement limites en Laponie). Tels sont les reproches que l'on peut faire aux graphismes d'Agon, qui ne sont globalement pas à la hauteur des standards actuels.

Jouabilité 12/20

Du point & click écran par écran très classique. Cependant, quelques bugs de progression et l'impossibilité de ramasser certains documents indispensables à la résolution des puzzles énervent.

Durée de vie 10/20

Une difficulté assez prononcée sur certaines énigmes vous bloquera certainement quelque temps, mais le soft est quand même très court car il y a trop peu d'endroits à visiter. Heureusement, les deux jeux de plateau que l'on débloque peuvent être rejoués indépendamment de l'aventure principale.

Bande son 12/20

Les voix (en anglais) sont crédibles et de petites musiques discrètes se déclenchent de temps à autres.

Scénario 12/20

Le scénario du professeur qui parcourt le monde pour faire la découverte de sa vie n'est pas très original. Néanmoins c'est surtout la fin, ou plutôt l'absence de fin, qui déçoit.

Note Générale 11/20

Jeu d'aventure old school par excellence, Agon n'est pas exempt de défauts. Sa durée de vie est faible, son gameplay connaît quelques lacunes et sa réalisation ne fait pas partie de ce que l'on a vu de mieux. Néanmoins, son petit prix fait de lui un achat envisageable pour les inconditionnels du genre qui pourront y passer quelques heures (hélas trop brèves).

Agon : Le Mystere Du Codex PCAgon : Le Mystere Du Codex PCAgon : Le Mystere Du Codex PCAgon : Le Mystere Du Codex PCAgon : Le Mystere Du Codex PCAgon : Le Mystere Du Codex PCAgon : Le Mystere Du Codex PC

8 août 2006

Red Orchestra : Ostfront 41-45

Il était une fois un mod pour Unreal Tournament qui avait gagné le droit de devenir un stand alone en vente dans le commerce. Ultra classique dans ses apparences de Battlefield à la sauce Day Of Defeat , Red Orchestra cache pourtant un gameplay qui n'appartient qu'à lui et à une communauté de joueurs férus de simulation mais parfois limite bornée.

Red Orchestra : Ostfront 41-45 PC

Multijoueur jusqu'au bout du canon, Red Orchestra ne contient un mode solo que pour une et seule unique raison : vous entraîner avant d'aller vous faire déchiqueter au front. Et l'entraînement ne sera pas de trop pour avoir un minimum de maîtrise de la bête car ce qui différencie Red Orchestra des autres shooters centrés sur la Seconde Guerre mondiale, c'est son réalisme de simulation. Pour ce qui est du principe de jeu, on retrouve un mode simple : les cartes à objectifs sur lesquelles, selon que soyez du côté de l'armée russe ou des forces de l'Axe, vous aurez à défendre ou à vous emparer de certains points clefs. Ajoutez à cela deux types de cartes qui se répartissent comme suit : à ma droite celles dédiées à l'infanterie, à ma gauche celles faisant également intervenir les blindés, bien plus vastes.

test Red Orchestra : Ostfront 41-45 PC Il faudra passer du temps à s'entraîner afin de pouvoir faire mouche en tirant à la hanche.

Je vous parlais de réalisme, qu'est-ce que cela veut dire dans le cas présent ? Toutes sortes de choses. Concernant le pilotage des blindés par exemple, n'importe qui ne peut pas grimper à bord d'un char et il est hors de question que le pilote puisse conduire et faire feu en même temps. Il faudra donc embarquer un tireur qui, pendant que le pilote s'efforcera de se diriger en regardant à travers une ouverture ridiculement étroite, devra orienter son canon non pas à la souris mais avec les touches de direction de façon à reproduire les mouvements peu fluides de la machine. Et c'est pire du côté de l'infanterie. La première chose que tout habitué du shooter remarquera c'est bien sûr l'absence de viseur à l'écran qui vous obligera à apprendre le tir à la volée, l'arme à la hanche, en ayant à tenir compte d'un recul bien plus important que tout ce qu'on a pu voir dans les autres jeux du genre, respectant le manque de précision des armes de la Seconde Guerre.

test Red Orchestra : Ostfront 41-45 PC Tirer est impossible lorsqu'on court, déjà que c'est pas simple quand on ne bouge pas.

Pour compenser, il est évidemment possible de viser à l'épaule et de passer en mode iron sight, au prix des possibilités de mouvements fatalement réduites de façon drastique. Cette simple absence de cross hair change radicalement les habitudes, pas question ici de faire feu n'importe comment. Il faut prendre son temps et passer de longues heures à maîtriser le tir à la hanche. Et les contraintes sont encore nombreuses. L'endurance limite fortement le recours au pas de course et votre sensibilité aux balles (avec localisation des dégâts) aura tôt fait d'aider les joueurs à saisir que dans Red Orchestra, on se met à couvert et on ne traverse pas un champs en marchant tranquillement. La progression se fait à l'abri du plomb, si possible en coopération avec les membres de son équipe afin que chacun couvre ses pairs et n'oublie pas que chaque classe est importante et inégale selon les situations.

test Red Orchestra : Ostfront 41-45 PC L'animation n'est pas ce que Red Orchestra fait de meilleur.

Le résultat de tout cela, c'est un gameplay beaucoup plus hors normes qu'on pourrait le croire en voyant le jeu débarquer, mais également très exigeant, nécessitant un apprentissage assez long si on ne tient pas à passer son temps à mourir et respawner 10 secondes plus tard. Stressant quand il s'agit de se déplacer à couvert, gratifiant quand on accomplit quelques liquidations ou objectifs de mission, Red Orchestra est un plaisir qui ne laisse pas aborder en toute simplicité. Les armes elles-mêmes pourront parfois vous jouer des tours, le recul n'étant pas le seul défaut de ses vieilles breloques qui sont parfois horriblement longues à alimenter sans parler de certains fusils qui ne contiennent qu'une seule balle et qu'il est aussi long que difficile à recharger. Connaître les cartes, les techniques, les armes, les classes, une étape indispensable si l'on souhaite survivre. Cette approche du gameplay s'attirera autant de fans que de joueurs désappointés et un peu frustrés, mieux vaut donc savoir dans quoi on met les pieds.

test Red Orchestra : Ostfront 41-45 PC Ah ben ouais, c'est des coups à pas voir les feux rouges ça.

Si l'on recherche cette pointe de réalisme, on pourra pourtant déplorer quelques errances du jeu. Outre une réalisation perfectible mais tout à fait digeste, il existe quelques points noirs disgracieux sur le visage de Red Orchestra, le principal étant les maps dédiées aux blindés si totalement dépourvues de rythme qu'elles sont d'ailleurs désertées par les joueurs au profit des missions d'infanteries. Des blindés qui ont d'ailleurs un défaut majeur, leurs obus n'entament pas le moins du monde les murs des bâtiments, laissant donc les soldats se planquer tranquillement derrière eux sans avoir à craindre la mort. Enfin, il existe un petit problème communautaire sur Red Orchestra. Un souci assez récurrent dans le milieu des jeux online mais qui frappe d'autant plus quand il s'agit d'un titre aussi exigeant, l'intransigeance des joueurs aguerris face aux joueurs débutants, un peu trop fiers de leurs talents dans un jeu si inhospitalier. Bien sûr, tout est question de chance et il ne s'agit pas de dire que tous les joueurs de Red Orchestra sont des malotrus dénués de patience, mais force est de constater que nombreux sont ceux qui s'en sont pris plein la tête pour des erreurs qu'on a tous commises au cours des première parties. On recommandera donc aux nouveaux de bien repérer les joueurs qui ne se prennent pas pour des dieux de la souris méprisant les nouveaux arrivants.


En Bref...

Graphismes 12/20

Le jeu est un mod à l'origine, alors on ne va pas s'attendre à ce qui fasse de l'ombre aux ténors. L'architecture des cartes sert à merveille le gameplay même si techniquement, on déplore des intérieurs souvent bien vides, des textures un peu grossières et surtout une animation des personnages très limitée.

Jouabilité 16/20

Difficile d'accès, Red Orchestra n'en reste pas moins très gratifiant une fois endurée la longue phase d'apprentissage. Son approche réaliste peut sembler rebutante mais au final, elle fait toute l'originalité du jeu dans une discipline où tous les titres tendent à se ressembler. On regrette cependant que les cartes de blindés soient aussi fastidieuses.

Durée de vie 17/20

La durée de vie est celle d'un jeu online efficace, elle dépend donc principalement de vous et de la communauté, mais Red Orchestra a déjà prouvé qu'il pouvait se maintenir à flot en étant dispo sur Steam depuis belle lurette.

Bande son 14/20

Le bande-son n'est pas le point fort du titre. Si certains effets d'ambiance sont réussi, l'intégration des voix est assez hasardeuse, compensée par de bon effets sur les armes.

Scénario

-

Note Générale 16/20

A côté de l'aspect arcade d'un Battlefield ou du gros rush de Day Of Defeat, vient se caser Red Orchestra, une approche originale du FPS online qui fait franchement du bien. En misant sur un caractère simulation, il est évident que le titre ne se met pas à la portée de tout le monde mais il satisfera à n'en pas douter ceux pour qui se prendre la tête entre dans la définition du terme ludique.

Red Orchestra : Ostfront 41-45 PCRed Orchestra : Ostfront 41-45 PCRed Orchestra : Ostfront 41-45 PCRed Orchestra : Ostfront 41-45 PCRed Orchestra : Ostfront 41-45 PCRed Orchestra : Ostfront 41-45 PCRed Orchestra : Ostfront 41-45 PCRed Orchestra : Ostfront 41-45 PC

8 août 2006

Super Dragon Ball Z

Défilant à la vitesse du son, les jeux estampillés Dragon Ball multiplient les personnages jouables tout en offrant aux joueurs de plus en plus de liberté. Cependant, Super Dragon Ball Z fait un peu figure d'exception vu qu'il préfère une approche plus technique à l'esbroufe visuelle. Le tout étant alors de savoir si tout le monde y trouvera son compte.

Super Dragon Ball Z Playstation 2

Quand on pense à Dragon Ball Z, l'image du super-guerrier flambant neuf aux cheveux hirsutes, nous vient forcément à l'esprit. On pourra même y rajouter des explosions atomiques, des combattants volant dans les airs, des immeubles qui s'écroulent sous le poids des déflagrations énergétiques et un petit chauve sans nez sautillant dans tous les sens. Ainsi, on peut dire sans se tromper que ce qui a réussi aux dernières adaptations en date tient en un mot : fidélité. Fidélité des personnages, de l'ambiance, du scénario (enfin tout du moins dans la série des Budokai) et la joie de revivre des combats homériques qui se règlent aussi bien sur terre, dans les airs, sous la mer. Bien qu'on retrouve quelques aspects similaires dans Super Dragon Ball Z, l'orientation du jeu est davantage axée vers la création de personnages et un gameplay se rapprochant bien plus d'un jeu de combat de Capcom que d'un titre de Dimps plus grand public. Le résultat a donc de quoi surprendre, surtout si vous vous attendez à retrouver les mêmes sensations que dans la série des Budokai.

Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 1Si vous achevez votre adversaire avec une attaque spéciale, vous aurez droit à ce genre de petite chose.

En premier lieu, Super Dragon Ball Z est un titre résolument arcade, ce qui est bien normal vu qu'il nous arrive de ce milieu-là. De fait, vous ne trouverez aucun mode Histoire et devrez vous contenter d'objectifs plus techniques regroupés sous la bannière de la personnalisation de votre combattant. L'un dans l'autre, c'est une manière différente d'aborder l'univers de Dragon Ball Z même si il est évident que ça ne plaira pas à tout le monde. Cela dit, il faut avouer que ladite création a bénéficié de beaucoup de soins. Tout commence par le choix de votre combattant parmi un panel de 18 guerriers, ce qui fait un peu pitié surtout en comparaison de ce qu'on trouvait dans la série des Budokai ou des Tenkaichi. Ensuite, il conviendra simplement d'enchaîner les combats dans les différents modes pour obtenir de l'expérience qui nous servira à débloquer plusieurs techniques. Une autre bonne idée vient du fait que les modes Arcade et Dragon Summoning sont liés puisqu'une fois que vous aurez terminé le premier, vous obtiendrez sept boules de cristal qui vous serviront à invoquer Shenron dans le second. A ce niveau, vous aurez l'occasion de choisir entre plusieurs voeux qui seront autant de moyens d'augmenter votre défense, de gagner de nouveaux mouvements ou de débloquer des personnages supplémentaires.

Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 2Une fois que vous aurez acquis suffisamment d'expérience, ne vous privez pas pour acheter de nouvelles techniques.

En parlant de combattants, on est un peu décontenancé par le choix de ces derniers. En fait, le principal problème vient du fait que les personnages cachés ne sont que des variantes des héros déjà disponibles. Au final, on se retrouve dès le départ avec Goku, Gohan, Vegeta, Freezer, Cell, Majin Buu, C16, C17, C18, Krilin, Chichi, Trunks et enfin Petit coeur. S'ajoutent à cette première liste, un nouveau "modèle" de Gohan (avec son épée et son costume obtenus au paradis), Freezer dans sa version mécanique (visible dans la série lorsqu'il revient sur Terre, juste avant de se faire battre par Trunks), Majin Vegeta, Videl et Piccolo (le grand méchant de la fin de la période Dragon Ball). C'est peu, très peu et on a un peu de mal à se satisfaire de cette maigre pitance d'autant que la maniabilité n'est pas optimale. Pour être plus précis, la jouabilité s'apparente beaucoup à celle d'un jeu Capcom ou Sammy dans le sens où la plupart des coups s'effectuent à l'aide d'arcs de cercle. Autant dire que ça nous change drôlement des combinaisons de touches des précédents Dragon ball Z. Dans tout ça, la manette PS2 n'ayant jamais été reconnue pour très fiable pour ce genre de manipulations, on a vraiment du mal à rentrer dans le jeu. Quelque part, si on a désormais droit à un bouton de garde ou des enchaînements basés sur les différents types de coups (pied faible, poing fort...), on se demande pourquoi les programmeurs n'ont pas été jusqu'au bout de leurs envies en nous concoctant un vrai jeu de baston 2D dans la veine d'un Guilty Gear ou d'un Hokuto No Ken récemment sorti en Arcade au Japon. La question est légitime puisque la 3D ne sert ici quasiment à rien, les déplacements dans l'espace étant très limités. A ce propos, on constate aussi que les transformations deviennent totalement superficielles dans le sens où elles n'ont quasiment aucun impact sur la puissance de vos coups.

Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 3Les décors sont destructibles mais malgré cela, les affrontements restent trop statiques.

L'autre gros problème du jeu, outre ses graphismes très moyens quoique plus fidèles au manga d'origine que les précédents DBZ, est dû à la grande mollesse des combats. Les personnages se déplacent avec la grâce d'un pachyderme et s'il est possible de voler ou de se déplacer plus rapidement, l'impression de vitesse et de puissance ne transparaît jamais. Bien entendu, une fois qu'on maîtrise un peu mieux, les affrontements deviennent plus dynamiques mais ce n'est toujours pas ça. Ce qui l'est moins en revanche est le petit prix de vente du soft, trente euros, ce qui est une bonne chose d'autant que le titre accepte le 60 Hz. Mais est-ce suffisant pour se laisser tenter par ce nouveau déchaînement d'énergie ? Honnêtement j'en doute, surtout si vous ne possédez pas encore le premier Tenkaichi bien plus convaincant à tous les niveaux. L'embêtant dans tout ça est que ce Super Dragon Ball Z ne parlera pas forcément aux amateurs de baston qui préféreront se tourner vers des séries comme Tekken, Virtua Fighter ou Street Fighter. Quant au grand public, je doute qu'il y trouve également son compte. Au final, voici bien une oeuvre bâtarde qui n'a pas vraiment réussi à trouver le juste équilibre entre bonne jouabilité et sensations, ce qui est tout de même dommage, surtout pour du Dragon Ball Z.


En Bref...

Graphismes 12/20

Le trait est plus marqué que celui des DBZ Tenkaichi ou Budokai et rappelle beaucoup celui d'une des équipes de dessinateurs ayant travaillé sur la série animée. Le résultat est cependant en dessous de celui des jeux de Dimps et Spike tant pour ce qui des effets spéciaux complètement loupés ou des décors. Néanmoins, ces derniers sont toujours destructibles et la customisation des personnages permet de profiter de plusieurs armes ou costumes différents.

Jouabilité 12/20

Le gameplay se rapproche beaucoup plus d'un jeu de combat traditionnel en cela qu'il vous faudra effectuer des arcs de cercle pour lancer des attaques énergétiques, se transformer, etc. Dommage que le résultat soit peu convaincant sachant que la croix de la PS2 est peu adaptée à ce type de maniabilité. Le stick analogique, lui, reste peu précis. Au final les combats manquent de pêche, peinent à retranscrire l'ambiance du manga de Toriyama et la seule chose intéressante reste la création des personnages très bien pensée et fort intéressante.

Durée de vie 12/20

Le mode Arcade se finit en une poignée de minutes et le challenge Z Survivor vous demandera beaucoup de sang froid pour pouvoir passer le troisième ou quatrième combat. Il nous reste alors le mode Versus mais ce qui fait la force de Super Dragon Ball Z est incontestablement sa création de personnages qui permet d'acquérir de nouveaux costumes ou de choisir ses techniques de combat. Une excellente idée qui ne masque malheureusement en rien la mollesse des combats.

Bande son 13/20

Les musiques n'ont rien d'extraordinaire et restent dans la veine des compositions de Kikuchi sans toutefois les surpasser. Par contre, le doublage japonais a été conservé pour le bonheur de tous d'autant que les comédiens se donnent à fond une fois encore.

Scénario

-

Note Générale 11/20

Super Dragon Ball Z aurait pu être un très bon jeu de combat s'il avait pris un peu plus de temps pour retranscrire l'ambiance électrisante des combats de la série, magnifiés dans les récents DBZ Tenkaichi ou Dragon Ball Z Shin Budokai. Ainsi, bien que le système de customisation des combattants soit très bien pensé, on se retrouve devant un jeu de baston mou du genou, moyennement jouable et au faible nombre de personnages. Cela dit, le prix réduit du soft ainsi que l'envie de découvrir une autre façon d'appréhender l'univers de Toriyama pourra peut-être vous inciter à jeter votre dévolu sur cette énième itération "gagabalienne".

Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 4Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 5Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 6Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 7Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 8Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 9Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 10Test Super Dragon Ball Z Playstation 2 - Screenshot 11

8 août 2006

NEW SUPER MARIO BROS

Après des années de bons et loyaux services sur consoles, excellant aussi bien en 2D qu'en 3D et même dans les disciplines sportives les plus incongrues, Mario enfile à nouveau sa salopette de plombier pour effectuer un retour aux sources émouvant. Inspiré de ses toutes premières aventures sur NES, New Super Mario Bros est bien plus qu'un simple remake. C'est un épisode inédit qui a la saveur du Mario originel et qui s'apprête à faire figure de nouvelle référence en matière de plate-forme 2D.

New Super Mario Bros Nintendo DS

La princesse Peach a encore été kidnappée, et l'on ne peut que s'en réjouir ! Depuis le temps qu'on attendait un titre capable de rendre ses lettres de noblesse à la plate-forme 2D sans qu'il s'agisse d'un simple portage, comme ce fut trop souvent le cas sur la GBA, on ne peut qu'applaudir des deux mains. Il est vrai que la sortie récente de Super Princess Peach constituait déjà un hommage au genre, mais son gameplay particulier l'éloignait quand même assez des mécanismes habituels de la saga des Mario. A présent, les puristes et les nostalgiques seront tous d'accord sur le fait que le nouveau soft de Nintendo répond complètement aux attentes des fans de la série qui verseront probablement une larme en redécouvrant des sensations oubliées depuis l'épisode Super Nintendo.

test New Super Mario Bros Nintendo DS Il faudra en découdre plusieurs fois avec Baby Bowser avant d'affronter le vrai.

Le ton est donné dès le premier niveau qui s'ouvre sur un décor similaire à celui de Super Mario Bros. Les capacités de la DS aidant, les graphismes ne sont évidemment plus du tout du même acabit et on reste coi devant la qualité de la réalisation. La technique utilisée offre un rendu exceptionnel, avec des personnages modélisés en 3D qui évoluent dans des décors classiques en scrolling agrémentés d'arrière-plans superbes. Les animations ultra détaillées donnent vie aux personnages d'une façon saisissante, et l'on apprécie d'autant plus les nouveaux mouvements qui viennent enrichir la panoplie traditionnelle du plombier. On s'aperçoit d'ailleurs que certains d'entre eux sont directement issus du volet N64, à l'instar du rebond ou du triple saut qui ajoutent encore plus de subtilité au gameplay. L'influence de l'épisode SNES se ressent aussi fortement, par exemple à travers la présence des switchs ou des grilles à faire pivoter, auxquels viennent maintenant s'ajouter des sauts sur des lianes ou sur des corniches. Les développeurs se sont fait plaisir en multipliant les clins d'oeil aux épisodes passés de la série, et on retrouve ainsi un bestiaire et des environnements qui évoquent une tripotée de souvenirs liés aux nombreuses parties passées sur tel ou tel opus de Mario.

test New Super Mario Bros Nintendo DS Une réalisation technique admirable.

J'insiste à nouveau sur le fait que, malgré toutes ces références relatives à l'univers du plombier, New Super Mario Bros ne peut en aucun cas être considéré comme un remake de quelque épisode que ce soit. On se rend compte très vite que l'on a affaire à du neuf, et la totalité des niveaux proposés sont inédits. Vous allez voir que les concepteurs se sont creusés la tête pour injecter dans cet opus un bon nombre d'idées assez inattendues de manière à surprendre constamment le joueur au fil de sa progression. Le soft n'en reste pas moins fidèle au squelette de base d'un Mario, avec ses parcours chronométrés comportant moult blocs et tuyaux, et se terminant de manière systématique par un saut maladroit sur le drapeau de fin de niveau. Le gameplay repose toujours sur deux boutons à combiner pour moduler ses sauts en fonction de la prise d'élan, et on retrouve ses marques immédiatement. Sous ses airs bon enfant, le jeu exige une précision d'orfèvre qui régalera les connaisseurs, même si ces derniers risquent peut-être de trouver le challenge trop facile. Il faut dire que la difficulté ne commence réellement à se corser que dans le dernier monde, et c'est probablement ce qui décevra le plus les habitués.

test New Super Mario Bros Nintendo DS Le Méga Champi n'est pas si évident que ça à maîtriser.

Pour peu que vous soyez familiarisé avec le maniement du plombier, vous ne devriez donc avoir aucun mal à donner une leçon à Bowser à l'issue du 8ème monde du jeu. Toutefois, cette durée de vie un peu légère est compensée par le fait que le soft comporte énormément de secrets à découvrir, et notamment deux mondes cachés. Dans chaque stage sont dissimulées 3 médailles étoilées que vous devez cumuler pour pouvoir ensuite déverrouiller les passages menant à de nouveaux endroits sur la carte du monde. De la même façon, les joueurs dignes de ce nom mettront un point d'honneur à récupérer les 8 pièces rouges qui apparaissent lorsque vous passez dans un anneau, clin d'oeil à Mario 64. Au final, il faut quand même tabler sur 78 niveaux (45 normaux, 12 spéciaux, 4 maisons hantées et 17 forteresses), ce qui n'est pas si mal que ça. Le joueur a donc tout intérêt à fouiller le jeu dans ses moindres recoins pour tout débloquer, afin de profiter des idées mises en place dans chacun des stages, plutôt que de se contenter de faire le jeu en ligne droite. Certains stages comportent en effet des embranchements qui débouchent sur des issues alternatives, mais ceux-ci sont soit très bien cachés soit difficiles à emprunter. Les maisons hantées seront notamment l'occasion de résoudre quelques énigmes dans le plus pur style de Super Mario World sur SNES. Quoi qu'il en soit, l'ensemble du soft est placé sous le signe de la variété et de la surprise, aucun niveau ne ressemblant de près ou de loin au précédent. Les développeurs ne se sont pas contentés d'emprunter les meilleures idées des précédents volets, ils ont également introduit un certain nombre de trouvailles qui enrichissent considérablement le gameplay.

test New Super Mario Bros Nintendo DS Les étoiles sont nécessaires pour ouvrir de nouveaux passages sur la carte.

Cet opus se permet notamment de renouveler la gestion des power-ups en rajoutant une capsule de réserve dans laquelle vous pouvez stocker un item si vous avez déjà pris une fleur ou un champignon. Il suffit ensuite de cliquer dessus avec le stylet au moment voulu pour l'utiliser. Au niveau des options justement, plusieurs font leur apparition pour la première fois, à l'instar du Mini Champi ou du Méga Champi. Le premier réduit Mario à une taille minuscule, l'affaiblissant considérablement, mais en contrepartie, Mario devient capable de se faufiler dans les endroits étroits et de flotter sur l'eau. Le second lui fait prendre une taille gigantesque et lui permet de tout détruire sur son passage, un peu comme les phases avec Bowser dans Paper Mario sur GameCube. Deux très bonnes idées auxquelles vient s'ajouter le costume de carapace qui transforme le plombier en tortue Koopa, lui permettant de se mettre en boule pour faire des ravages, ce qui renvoie immanquablement aux costumes de Super Mario Bros 3. Il faudrait également parler des maisons de Toad dont vous pouvez provoquer l'apparition en obtenant certains chronos en fin de niveaux, ou des blocs bonus qui se baladent sur la carte en alternance avec les frères marteau. Outre l'utilisation des items de réserve, le fait de pouvoir changer de monde via le stylet est quasiment le seul élément à mettre à contribution l'écran tactile de la DS, ce qui est un petit peu regrettable.

test New Super Mario Bros Nintendo DS On dirait que chaque épisode du plombier à servi de source d'inspiration à cet opus.

New Super Mario Bros est un jeu qui ne dévoile tout son potentiel qu'à la condition de le terminer dans son entier. Outre le fait que chaque niveau réussisse à se démarquer considérablement des autres, terminer l'aventure vous offre la possibilité de contrôler Luigi et de sauvegarder la partie à tout moment. De plus, la cartouche offre une diversité de mini-jeux étonnante, même si certains ont été repris de Mario 64 DS. Tous exploitent complètement le côté tactile de la console et leurs challenges progressifs garantissent un intérêt renouvelé. Par ailleurs, la plupart d'entre eux sont également jouables en multijoueur, de 1 à 4 participants, avec une ou plusieurs cartouches. Que rajouter de plus sinon que New Super Mario Bros est une réussite complète, et qu'il parvient brillamment à se hisser à la hauteur de nos attentes malgré la pression qui pesait sur ses épaules. Un achat qui est donc vivement recommandé, autant pour les nostalgiques qui ont encore en mémoire les tout premiers opus de la série, que pour les néophytes qui trouveront là une parfaite synthèse de l'univers du plombier.

Etant dans l'impossibilité de prendre des captures d'écran, celles-ci proviennent de Nintendo. La version française comportera évidemment les textes en français.


En Bref...

Graphismes 17/20

La technique utilisée (2D pour les décors et 3D pour les personnages) réussit à mettre parfaitement en valeur la qualité des animations des personnages, sans pour autant dénaturer l'esprit de la série. La multiplicité des couleurs est un régal pour les yeux.

Jouabilité 18/20

Dans le plus pur style des opus en 2D, le gameplay est un modèle de précision qui vous rappellera les heures passées sur les épisodes NES ou Super Nintendo. Le soft reprend le meilleur de la saga tout en y ajoutant des idées inédites très pertinentes.

Durée de vie 14/20

Vous serez sans doute déçu du peu de temps nécessaire pour finir l'aventure en ligne droite, mais vous verrez qu'il faut beaucoup plus de temps pour faire le tour des 78 niveaux proposés et pour découvrir tous les secrets. Au mode solo s'ajoute une pléthore de mini-jeux exploitant le stylet et jouables à 4 simultanément.

Bande son 17/20

On reconnaît la plupart des thèmes classiques de Mario, mais ils sont tous entièrement refaits et certains donnent même l'impression d'être chantés par des choeurs. Une excellente surprise !

Scénario

-

Note Générale 17/20

New Super Mario Bros frôle l'excellence et aurait facilement pu décrocher un 18 s'il avait été un peu moins facile et plus long à terminer en solo. La découverte de ce titre vous garantit tout de même un énorme plaisir de jeu pour peu que vous affectionniez l'univers du plombier. Le gameplay s'enrichit de nouveautés bienvenues sans pour autant dénaturer ce qui faisait le charme des premiers opus. Le pari est donc réussi, d'autant que le soft comporte pas mal de mini-jeux et de défis à relever à plusieurs.

New Super Mario Bros Nintendo DSNew Super Mario Bros Nintendo DSNew Super Mario Bros Nintendo DSNew Super Mario Bros Nintendo DSNew Super Mario Bros Nintendo DSNew Super Mario Bros Nintendo DS

Infos Jeu

Editeur :
Nintendo
Développeur :
Nintendo
Type :
Plates-formes
Site web officiel :
Cliquez ici
Support :
cartouches
Multijoueurs :
1 à 4 joueurs
Sortie :
30 juin 2006
Version :
française intégrale
Classification :
Pour tous publics
Similaire à :
Super Princess Peach
Super Mario Advance 2

Commander sur Alapage

New Super Mario Bros Achetez-le sur Alapage Jeu neuf : 37.90 €

En Plus...

7 août 2006

Metal Slug 5

En attendant que la série des Metal Slug franchisse le pas en cédant aux appels de la 3D (une hérésie mais nous n'y pouvons rien), voici venir le cinquième épisode de la saga. Bien que chaque nouvel opus de cette série mythique soit accueilli à bras ouverts par tous les amateurs d'arcade, on est en droit de se demander si une même formule peut être reproduite à l'infini sans ajouts significatifs.

Metal Slug 5 Playstation 2

Inutile de palabrer pendant des heures sur Metal Slug. Cette franchise de SNK a connu ses heures de gloire en Arcade et sur Neo-Geo et perdure encore aujourd'hui sur différents supports. Par quel miracle ? Tout simplement grâce à une action non-stop et une absence totale de sérieux de la part de développeurs qui ont toujours manié le second degré avec talent. Seulement voilà, si Metal Slug 5 reprend tous les ingrédients de la recette, on aurait aimé que SNK se remette un peu en question au lieu de reprendre à l'exact ce qui avait été fait dans les précédents épisodes. En somme, n'espérez pas trouver une once d'originalité dans Metal Slug 5 qui enchaîne cinq petites missions plutôt décevantes au regard de ce qu'on était en droit d'attendre d'un tel jeu.

test Metal Slug 5 Playstation 2 C'est ce qu'on appelle une explosion de détails.

Ainsi, si on peut piloter un nouveau mecha ou utiliser un bonus nous permettant de manier deux armes en même temps, les nouveautés ne sont pas légion. Pire, on retrouve exactement le même type de niveaux que dans les précédents volets. En gros, nous avons droit au stage sous-marin dans lequel on dirige un submersible, à celui aérien où, juché dans un avion, on devra combattre une énorme aile volante ou aux visites dans une usine, un temple, etc. Quelque part, c'est bel et bien ce qu'on attend mais pourtant, Metal Slug 5 ne parvient pas à retransmettre l'émotion de ses prédécesseurs. La faute en incombe également à un humour moins présent, une difficulté bizarrement gérée et un boss de fin complètement nul. D'ailleurs, si on ne reviendra pas sur ce trip mystique grâce auquel on combat une espèce de démon cornu armé d'une faucille, on a encore droit à des Continus infinis synonymes de durée de vie réduite. Certes, tout est une question de volonté, mais que l'on joue en Facile, Normal ou Difficile, sachez que vous pourrez user desdits Continus afin de terminer le mode principal en moins d'une heure. Bien entendu, vous pourrez toujours rejouer avec un ami ou reprendre séparément n'importe quel niveau déjà terminé, même si je ne vois toujours pas l'intérêt de la chose.

test Metal Slug 5 Playstation 2 Voici le nouveau type de Metal Slug à piloter.

Dans tout ça, on regrette aussi que le jeu ne soit pas plus fou à l'image du dernier niveau où vous piloterez, sur une autoroute partiellement détruite, une voiturette poursuivie par de gigantesques missiles. On citera aussi le Slug Gunner, un nouveau type de robot surpuissant qui vient gonfler les rangs des véhicules pilotables aux côtés des Metal Slug, Slug Mariner ou Slug Flyer. Si la maniabilité de ces derniers est bonne, il est par contre désespérant qu'on ne puisse toujours pas tirer à 360° lors des phases à pied. On aura beau me dire que cet aspect fait aussi partie de la série depuis ses débuts, il n'en reste pas moins que la jouabilité aurait tout bénéfice à évoluer un chouia, ne serait-ce que pour nous permettre de tirer vers le bas autrement qu'en sautant. D'ailleurs, ceci vaut aussi pour Marco, Tarma, Eri et Fio, les quatre personnages jouables qui n'apportent pas assez de différence en terme de gameplay. Si on y rajoute une faible palette d'armes, plusieurs ralentissements ou quelques endroits qui sont impossibles à passer sans perdre une vie, le cas Metal Slug 5 est assez problématique. Sans être mauvais, cet opus n'apporte pas vraiment d'eau au moulin qui a tendance à commencer à rouiller. La fin d'une époque ? Grand dieu, non, mais on croisera tout de même les doigts pour que SNK se reprenne afin que le prochain Metal Slug ne soit pas qu'une pâle copie sans âme de ses aînés misant son succès sur son nom, plutôt que sur ses atouts.


En Bref...

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